À vélo, roulez vintage !

À vélo, roulez vintage !

Le vintage n’est pas qu’une histoire de tendance. Bien sûr, pour le vélo comme pour le reste, on peut aimer les belles lignes, les matières et les couleurs d’avant, se sentir mieux avec un bel objet patiné, afficher fièrement qu’on puise nos références dans une époque passée. C’est une tendance lourde qui est là pour durer et vous vous doutez bien que chez Saikle, on y est forcément attaché.

Le vintage, en dehors de la tendance, c’est aussi utiliser un objet qui porte en lui toutes ses vies passées, tout ce que celles et ceux qui l’ont utilisé avant ont vécu avec lui. Ça, c’est pour les poètes et les âmes sensibles (ce qu’on est espère être chez Saikle).


Mais aujourd’hui, le vintage, c’est aussi et peut-être surtout une solution écologiquement, économiquement et socialement saine.


On s’explique. Et comme on n’est pas expert mode ni expert déco, on va s’attarder sur le vélo vintage, ça, c’est notre rayon.


Le vintage, pour l’amour de la simplicité


Vous l’aurez remarqué, le vélo est un objet relativement simple dans sa conception. En tout cas par rapport à tous les moyens de transport les plus courants. La manière dont il fonctionne, les grandes lignes de son design et sa mécanique ont en fait peu évolué depuis son invention.


Bien sûr, des innovateurs et de grandes marques (Peugeot, Mavic, Campagnolo, Shimano…) ont au fil de l’eau cherché à améliorer la performance et le confort des vélos, souvent portés par des objectifs sportifs, surtout en France où les équipes de coureurs cyclistes ont tracté l’innovation vélo. Beaucoup de ces innovations sont ensuite passées dans le domaine du vélo grand public.


Mais cette amélioration des vélos ne les a jamais vraiment dénaturés. Elle portait sur de meilleurs matériaux, plus résistants, plus légers, sur des pièces mieux usinées ou sur quelques ajouts de technologies low-tech (pensez aux compteurs Huret !)


…et du vélo à la durée de vie (presque) illimitée


Cette simplicité fait du vélo vintage un objet la plupart du temps durable avec une durée de vie quasi illimitée, mais aussi à l’entretien facile, réalisable par à peu près tout le monde pour peu qu’on ait le temps et l’envie… ce qui n’est bien sûr pas le cas de tous, pour ça, vous pouvez faire confiance à nos vendeurs labellisés Saikle Pro qui le font pour vous, mais ça, c’est une autre histoire.


De fait, de nombreux vélos conçus et fabriqués dans les années 60, 70, 80 et 90 nous sont parvenus dans un superbe état, ou en tout cas encore réparables et utilisables pour longtemps encore.


On doit ça aux fabricants de cette époque, et notamment aux fabricants français, qui plaçaient la durabilité des pièces au cœur de leur démarche industrielle.

Malheureusement, avec la mondialisation du marché du vélo et la concurrence à bas coût, beaucoup de fabricants ont par la suite revu leur cahier des charges à la baisse et en dehors de quelques grandes marques de référence qui ont conservé une grande exigence de qualité, le plastique ayant fait son apparition, les vélos ont beaucoup perdu en réparabilité dès le milieu des années 90. Sans compter les pièces des vélos fabriquées à l’autre bout du monde et donc difficile d’accès ou trop chères à acheminer pour envisager un remplacement rapide en cas de casse.


Bien sûr le confort des vélos s’est parfois amélioré, évidemment, l’assistance électrique et la hi-tech embarquée nous sont proposés, mais en a-t-on toujours réellement besoin ?


Un joli "gadget" low-tech Sachs-Huret d'époque, si peu gourmand en ressources et si chouette à admirer.


Rouler vintage, c’est choisir de rouler avec un moyen de transport simple, bien conçu, durable et facilement réparable.


Rouler vintage, c’est rouler local


Dans le contexte actuel, rouler vintage, c’est donc un acte militant qui fait aussi vivre une filière souvent locale. Chez Saikle, les vélos labellisés Saikle Pro sont par exemple chinés et restaurés par des artisans vérifiés qui travaillent près de chez vous, et sourcent leur vélo en France.


Pour rappel, 1,5 millions de vélos finissent à la casse chaque année dans l’Hexagone, la plupart étant encore tout à fait utilisables.


En roulant avec un vélo chiné et restauré en France, vous économisez aussi 240 kgs de CO2 à la planète, ce qui équivaut à un trajet Paris – Kiev en voiture. Ces 240 kgs de CO2 représentent les émissions de gaz à effets de serre émis rien que lors de la fabrication et de l’acheminement d’un vélo neuf fabriqué ailleurs qu’en France.


Alors pour la planète, pour mieux vivre dans nos villes, pour votre porte-monnaie et pour votre style, roulez fièrement vintage.

🔧️ Publié le 29 juillet 2022

Des vélos... vintage.